Accroitre son trafic, convertir ses prospects en clients, voici les objectifs de toute stratégie SEO ; et sa principale mesure n’est autre que le taux de conversion. Découvrez au fil de cet article ce qu’est réellement le CRO et quelles sont les différentes ficelles pour l’optimiser de manière pérenne et efficace.
Accroitre son trafic tout en améliorant le taux de passage à la caisse de ses visiteurs, c’est ce que visent les stratégies de SEO et d’optimisation du taux de conversion. Ces deux axes complémentaires ont chacun leurs spécificités techniques, méthodologiques et aussi un potentiel d’impact plus ou moins important selon le site. Pour y voir plus clair, comprendre les enjeux de chacune de ces disciplines et vous aider à déterminer en quoi elles peuvent vous être profitables et utiles, nous commencerons par une présentation détaillée de ces deux branches du webmarketing. Nous poursuivrons par un éclairage plus poussé sur la question de la conversion et de son optimisation. Enfin nous mettrons en parallèle les deux techniques, avec des formules et des exemples chiffrés pour planifier les aspects budgets et retour sur investissement de chaque spécialité.
Définition et objectifs du SEO
Le SEO (Search Engine Optimisation) est un ensemble de techniques visant à améliorer le classement d’un site web dans les résultats des moteurs de recherche. Son objectif principal est donc d’augmenter la visibilité et le trafic organique vers un site donné. Ces objectifs permettent in fine de générer plus de leads qualifiés pour votre entreprise ou organisation. Nous y reviendrons plus tard plus en détail, le SEO se subdivise en plusieurs sous-spécialités : seo sémantique, seo technique…
Les axes exploités par le SEO
L’objectif n’est pas ici de détailler tous les facteurs susceptibles d’optimiser votre position dans la SERP (la page de résultats d’un moteur de recherche). Rappelons malgré tout qu’il existe certains pré-requis incontournables :
Un site sain techniquement
Inutile de faire des efforts de marketing sur un site souffrant de défauts techniques bloquants. Certaines bases techniques sont nécessaires au déploiement optimal des stratégies. L’architecture du site, ses URL, le sitemap, les rich snippets, le temps de chargement des pages sont ainsi des facteurs incontournables. Alors que l’utilisation des téléphones portables est en hausse constante et a depuis quelques années dépassé celle des ordinateurs de bureau, la compatibilité du site avec les mobiles est également essentielle. Cette part s’identifie comme le SEO technique. Les moteurs de recherche utilisent des robots pour crawler les sites et analyser les données. Les professionnels du référencement technique procèdent de même. À ce titre, Incremys propose plusieurs modules pour une analyse SEO technique rapide et efficiente à 360°.
La qualité rédactionnelle
Il s’agit de l’un des piliers du référencement naturel. Avoir sur son site des contenus pertinents et de qualité est indispensable pour démontrer un certain savoir-faire dans un domaine précis et ainsi intéresser l’internaute. Le choix des mots-clés, la richesse de la sémantique autour de ceux-ci et la longueur du contenu sont des critères qui doivent absolument retenir votre attention. Pour être certain d’avoir sur son site un texte qui soit optimisé vis-à-vis du référencement naturel, Incremys propose un outil qui lui attribue un score SEO, en fonction de tous les critères incontournables. De façon facile et ludique, il est ainsi possible de modifier et d’améliorer son texte si l’un de ces critères n’est pas efficient. Par exemple, si le mot-clé que vous avez ciblé n’est pas assez présent, le logiciel vous le signale par une alerte : vous n’avez plus qu’à l’ajouter à certains endroits pour entrer dans la fourchette de densité attendue.
Le netlinking
On désigne derrière cet anglicisme le fait que des liens apparaissent sur des sites tiers vers le vôtre : ce sont des backlinks. Il s’agit en l’occurrence d’un élément crucial, qui atteste de la qualité de votre propre site et de la pertinence du contenu qu’il propose. Le moteur de recherche, s’il détecte que de nombreux sites pointent vers le vôtre, va logiquement le mettre en avant, tout en tenant compte de la qualité des sources des liens.
Pour obtenir un bon netlinking, il convient de :
- Obtenir des liens depuis des sites références ;
- Bénéficier de backlinks depuis une grande variété de sources ;
- Eviter les liens depuis les sites douteux ou de piètre qualité.
Le linkbuilding, qui est une branche distincte du SEO, consiste à se concentrer sur l’acquisition de liens. Stratégiquement, il se construit sur deux axes : quantitatif et qualitatif. Incremys propose des campagnes de linkbuilding sur mesure, axée sur une stratégie purement qualitative : les articles sont rédigés avec la technologie Incremys pour performer sur un mot-clé et ils sont publiés sur des supports dont la notoriété offre une opportunité de performer sur le mot-clé travaillé. L’article source est ainsi valorisé par sa position dans la SERP, ce qui au final bénéficie à l’autorité des deux sites : celui qui émet le lien et celui qui le reçoit.
Qu’est-ce qu’une conversion ?
En marketing digital, une conversion correspond à la réalisation d’un objectif. Généralement, l’objectif est une vente ou un abonnement, mais pas uniquement. Une conversion peut aussi être :
- Une inscription à une newsletter ;
- La création d’un compte ;
- L’envoi d’un formulaire ;
- Un clic ;
- L’installation d’un logiciel…
Définition du taux de conversion
Le taux de conversion, qui s’exprime en pourcentage quand il est multiplié par 100, est le rapport, sur une période donnée, entre le nombre de conversions et le nombre total de visiteurs uniques de votre site web. Prenons un exemple concret :
Un site génère 150 visites par mois. L’objectif est l’inscription à une newsletter. Dans le mois, l’objectif est atteint 30 fois. Votre taux de conversion est de (30/150) x 100 = 20%.
La formule pour calculer le taux de conversion :
De façon plus poussée, il existe deux types de conversions :
- Les micro-conversions, qui sont synonymes d’une légère interaction entre une entreprise et le visiteur du site web. C’est le cas si ce dernier fournit une adresse mail de contact, visionne une vidéo ou encore décide de vous suivre sur l’un de vos réseaux sociaux.
- Les Meta Conversions (ou True Conversions) ont une influence directe sur vos revenus, soit parce que la personne a finalisé un achat, soit parce qu’elle a contracté un abonnement.
SEO vs SEA (Search Engine Advertising)
Le SEO et le SEA sont les deux principaux leviers pour de l’acquisition de trafic sur un site.
Le SEA présente l’avantage de pouvoir amener très rapidement du trafic qualifié sur le site. Toutefois, selon le degré de concurrence du secteur, c’est une stratégie qui peut s’avérer coûteuse. Correctement exécutée, elle reste un bon moyen pour booster l’activité d’une entreprise ou promouvoir son image de marque.
Le ROI du SEA se calcule assez facilement, notamment grâce aux possibilités de tracking qui permettent généralement de mesurer avec précision l’impact des campagnes.
Lorsque les investissements SEA s’arrêtent, le trafic s’arrête. Le SEA est une stratégie qui nécessite une veille et des ajustements constants afin de maintenir un ROI positif.
L’atout principal du SEO est sa pérennité. Un projet SEO peut prendre longtemps à être exécuté et nécessiter des ressources importantes dans certains cas. Il s’agit toutefois d’un investissement « one shot » : une fois la stratégie déroulée, le contenu et les backlinks en place, le site performe sur plusieurs années. C’est tout l’avantage des stratégies conformes aux attentes des moteurs et donc à l’abri du risque.
Le ROI d’une campagne SEO se calcule sur le long terme. Admettons que sur une année vous investissez 50k€ de SEO et qu’ils génèrent 25K€ de marge supplémentaire la première année. Vous pouvez à ce stade être certain que l’an à venir, vous serez à l’équilibre sur votre investissement de la première année.
Autre argument en faveur du SEO, il génère une meilleure transformation que le SEA. En effet, les internautes sont plus confiants envers un bon contenu web qu’envers une simple publicité.
Équivalent SEO / SEA
Combien vaut mon trafic organique ? Si je devais payer des Adwords pour obtenir ce que j’ai comme trafic organique, combien cela me coûterait-il ?
C’est pour répondre à cette question qu’Incremys a développé un module qui indique l’équivalence en coût Adwords de votre trafic organique. Tous les paramètres sont pris en compte dans ce module : mot-clé, position, ctr moyen par position. Au final, vous savez au dollar près combien votre SEO vous rapporte.
Dans la réalité, ce trafic organique vaut bien plus que sa valeur Adwords. Le taux de conversion SEO est, en effet, largement supérieur à celui du SEA. On peut considérer que le taux de conversion SEO se situe autour des 5% alors que celui du SEA est plus proche des 2% pour les publicités diffusées dans les réseaux de recherche et aux alentours de 0.35% pour le réseau display. Ce focus sur le taux de conversion SEO permet de comprendre que tous les types de trafic ne se valent pas.
Conversion et parcours client
La conversion se situe tout au bout du parcours client. Ce parcours client peut s’analyser de plusieurs manières, notamment par le biais d’un funnel comme nous le verrons plus tard. Il peut ainsi être jalonné de micro-objectifs. Une bonne part de la web-analytique consiste à comprendre où sont les points de friction et quelles sont les voies optimisables pour amener le prospect vers l’objectif et le transformer en client.
Le funnel de conversion, représentation graphique du parcours client
Le funnel de conversion, ou tunnel de conversion ou encore entonnoir de conversion, est un outil d’analyse marketing présentant les étapes successives traversées par un lead, depuis le premier contact jusqu’à l’acte d’achat final. Comme on peut le voir dans l’image ci-dessous, plus le prospect progresse dans les étapes, plus le tunnel rétrécit. Un entonnoir de conversion se rétrécit à son extrémité pour accroître le taux d’interaction et la vitesse à laquelle le public convertit. En réduisant le nombre de choix qu’un utilisateur peut prendre à chaque étape, il est plus facile de les guider vers l’action souhaitée, comme une conversion ou un achat. En analysant le taux de conversion SEO sur chaque étape, il est possible de déceler les forces et faiblesses du processus de vente et apporter les optimisations nécessaires. Ces outils s’utilisent comme des prismes qui sont appliqués sur divers segments. Il est ainsi possible d’analyser spécifiquement le taux de conversion SEO ou SEA par exemple.
Voici les diverses étapes et à quoi elles correspondent :
Notoriété et visibilité
Ici, l’enjeu est de faire connaître au public le produit ou service que votre entreprise propose. Les recherches que l’internaute peut faire sont de type informatives. En proposant un contenu de qualité qui correspond à son intention de recherche, après avoir ciblé les bons mots-clés, vous avez toutes les chances d’apparaître dans la SERP à une position préférentielle.
KPI à surveiller :
- Positions dans la SERP
- CTR (taux de clic).
Découverte et considération
L’internaute cherche maintenant à parfaire sa connaissance sur un sujet plus précis. En optimisant l’expérience utilisateur et en lui proposant un contenu qui réponde à ses interrogations, il peut vous identifier comme une marque référente en la matière.
KPI à surveiller :
- Micro-objectifs
- Comportement utilisateur (temps passé sur la page, scroll, clics, partages, visites multiples…)
Conversion
Il s’agit d’une étape cruciale, qui va déboucher sur l’achat, transformant ainsi votre prospect en client.
KPI à surveiller :
- Abandon de panier
- Acquisition (page, domaine ou campagne d’origine)
- Comportement utilisateur (taux de rebond, clics…)
Fidélisation
Elle est parfois mise de côté, et c’est une erreur stratégique importante. En effet, il est généralement plus rentable de fidéliser des clients plutôt que de chercher à en avoir de nouveaux. Il est prouvé que les clients récurrents ont tendance à dépenser plus souvent et de façon plus importante. De plus, ils peuvent également recommander vos produits ou services à des membres de leur entourage, se transformant ainsi en ambassadeurs de votre marque.
Fidélisation
Elle est parfois mise de côté, et c’est une erreur stratégique importante. En effet, il est généralement plus rentable de fidéliser des clients plutôt que de chercher à en avoir de nouveaux. Il est prouvé que les clients récurrents ont tendance à dépenser plus souvent et de façon plus importante. De plus, ils peuvent également recommander vos produits ou services à des membres de leur entourage, se transformant ainsi en ambassadeurs de votre marque.
Qu’est-ce qu’un taux de conversion satisfaisant ?
Il n’y a pas de réponse unique à cette question. Il existe des moyennes par secteur et des valeurs médianes souvent prises en compte. Toutefois, il faut bien comprendre qu’un taux de transformation est directement lié à l’attractivité et à la popularité de l’offre de bien ou de services. Ainsi, si vous vendez le dernier modèle de smartphone pliable à prix coûtant, votre taux de transformation va exploser, mais vous n’aurez pas gagné d’argent. C’est sur des marchés homogènes ou la compétition est élevée qu’il est intéressant d’avoir une idée des valeurs moyennes. Encore une fois, ces données sont à prendre avec du recul, car l’analyse est au final complexe. Il faut prendre en compte le panier moyen, la marge sur ce panier, le taux de fidélisation, etc. Tous ces facteurs influent sur la valeur réelle d’une conversion. Dans tous les cas, surveiller le taux de conversion de son propre site en analysant ses variations est une bonne pratique. Lorsqu’il augmente, cela signifie que les stratégies mises en place portent leurs fruits. Pour une analyse claire, il est recommandé de segmenter le taux de conversion SEO d’une part et le taux de conversion SEA de l’autre. Tant qu’un site reste optimisable sur sa navigation, la qualité de son contenu et l’attractivité de son offre, on peut considérer que le taux de conversion est améliorable. Lorsque le site est bien optimisé, le taux de conversion l’est également, ainsi que le classement dans les SERP. C’est un cercle vertueux.
Quelques exemples de taux de conversion par secteur d’activité
Selon une étude récente de Wordstream se basant sur l’analyse de plusieurs milliers de comptes Google Ads, le taux moyen de conversion en 2022, toute industrie confondue, est de 2,35%.
25% des comptes ont une performance double par rapport à la moyenne et atteignent un taux de 5,31% de conversion.
10% se démarquent avec un taux de transformation médian de 11,45% soit 5 fois la moyenne globale !
On le constate, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on zoome sur les secteurs d’activité
- Taux de conversion median Global : 2.35%
- Taux de conversion median Ecommerce : 1.84%
- Taux de conversion median Legal : 2.07%
- Taux de conversion median B2B : 2.23%
- Taux de conversion median Finance : 5.01%
Tous les comptes | E-Commerce | Legal | B2B | Finance | |
Taux de conversion moyen | 2.35% | 1.84% | 2.07% | 2.23% | 5.01% |
Taux de conversion Top 25% | 5.31% | 3.71% | 4.12% | 4.31% | 11.19% |
Taux de conversion Top 10% | 11.45% | 6.25% | 6.46% | 11.70% | 24,48% |
Taux de conversion SEO
Le taux de conversion est un KPI (Indicateur Clé de Performance) qui s’applique aussi bien au SEA qu’au SEO. Lors d’une analyse du taux de conversion, il convient de segmenter les canaux d’acquisition. On peut ainsi analyser le taux de conversion SEO et SEA. C’est à minima ce qu’il faut faire pour avoir une vue macro de ses performances marketing. Le SEO, nous l’avons déjà évoqué, génère un taux de conversion plus intéressant que le SEA. Lorsque nous évoquons le taux de conversion SEO, il s’agit donc du segment spécifique de trafic organique qui est analysé.
Search Engine Optimization et taux de conversion, deux notions interdépendantes
Pour comprendre la complémentarité entre taux de conversion et SEO, il suffit de retenir ceci :
- Correctement exécuté, le SEO vous apporte du trafic qualifié en continu et sur le long terme ;
- Une simple optimisation du CTR sur un site drainant déjà du trafic qualifié peut avoir un fort impact en termes de business.
Imaginons un exemple quelque peu caricatural : l’une de vos pages web parvient à se placer en première position dans la SERP. Ce qui s’apparente à une formidable récompense génère logiquement un trafic important. Mais au bout du compte, et certainement pour l’une (ou plusieurs) des raisons détaillées un peu plus loin, personne n’a converti en cliquant sur le formulaire d’inscription. Tous vos efforts sur le référencement naturel sont donc réduits à néant.
Le référencement naturel au service du taux de transformation
Le but premier du référencement naturel est d’assurer un bon ranking dans les résultats d’un moteur de recherche. Une partie des aspects travaillés avec le SEO vont également contribuer à agir en faveur du taux de conversion :
- Une bonne structure de votre site web est tout aussi utile pour votre référencement que pour la navigation (et donc l’expérience) de vos visiteurs ;
- La qualité globale des contenus que vous proposez, nous le savons, est un atout indispensable en SEO. Mais grâce à eux, vous mettez en avant vos compétences et rassurez l’internaute. Ce qui est indispensable pour transformer des leads en clients ;
- Dans l’optique de fournir des résultats pertinents, Google favorise les sites dont l’intuitivité et l’ergonomie sont performantes. Deux notions qui sont également importantes pour éviter de perdre trop de visiteurs entre chaque étape du parcours client. Cette notion se définit en marketing sous le terme de rétention. Il est donc important de s’assurer d’une bonne rétention grâce au principal levier disponible qui consiste en une expérience utilisateur agréable, c’est-à-dire optimisée.
Optimiser le taux de conversion, le référencement naturel ou les deux ?
La stratégie à adopter et les leviers à utiliser dépendent de facteurs propres à chaque entreprise : ses moyens, ses besoins, ses objectifs… Dans tous les cas, ce qui est intéressant tant avec le SEO qu’avec le CRO, c’est que l’investissement est pérenne. Les actions menées sont inscrites dans le temps. Si vos conversions sont de forte valeur, c’est-à-dire que chaque conversion génère une affaire réellement intéressante pour votre entreprise, alors il est évident qu’il faut appuyer sur le levier de la conversion en optimisant plus spécifiquement le taux de conversion SEO. Une fois celui-ci optimisé, il ne reste qu’à alimenter l’entonnoir avec des campagnes SEO amenant du trafic qualifié. Dans les faits, certaines améliorations SEO ont un impact direct sur le CRO et inversement, par exemple : une page avec un contenu de faible qualité est indexée sur un mot-clé qui ne correspond pas vraiment à ce que le e-commerçant propose. Le SEO décide d’aligner la page sur le bon mot-clé, celui qui correspond au contenu de la page et aux attentes des internautes (intention de recherche). Cette action aura un impact direct sur le taux de conversion de la page. Là où le CRO peut intervenir en complément, c’est en optimisant le CTA, avec de l’UX.
Les facteurs corrélés au taux de conversion
Plusieurs indicateurs peuvent vous aider à analyser votre taux de conversion. Les connaître se révèle indispensable dans une approche marketing globale performante.
Cerner son public, la localisation
Elle est parfois mise de côté, et c’est une erreur stratégique importante. En effet, il est généralement plus rentable de fidéliser des clients plutôt que de chercher à en avoir de nouveaux. Il est prouvé que les clients récurrents ont tendance à dépenser plus souvent et de façon plus importante. De plus, ils peuvent également recommander vos produits ou services à des membres de leur entourage, se transformant ainsi en ambassadeurs de votre marque.
La navigation sur votre site
Le chemin parcouru par vos visiteurs, que l’on nomme également flux de comportement, constitue une aide précieuse. Il indique en effet quelles pages sont performantes et quelles sont au contraire celles où vous perdez des visiteurs. De manière plus générale, cela vous indique la façon dont les visiteurs utilisent votre site internet.
Le temps passé sur la page
Une personne qui ne reste qu’une poignée de secondes sur une page avant de la quitter n’a aucune chance d’accomplir une action. Dans ces conditions, le taux de conversion en souffre. À l’inverse, une personne qui passe un temps important sur une page sans jamais convertir est révélateur d’un souci d’un autre type (par exemple, que le Call to Action n’est pas assez mis en évidence).
Le taux de rebond
Ce taux indique le pourcentage de personnes qui quittent une page du site, au lieu de poursuivre la navigation sur une autre page. D’une manière générale, on considère que si ce taux est faible, il s’agit plutôt d’une bonne chose. Néanmoins, le taux peut être élevé pour certaines pages, sans que ce ne soit un signal négatif. C’est par exemple le cas pour une page où l’internaute trouve une réponse claire et complète à une question simple, il est satisfait et ferme la page.
La page de sortie
Comme son nom le laisse supposer, elle est l’ultime page consultée avant de quitter votre site web. Si, par exemple, la page de sortie est celle du paiement, là où l’internaute saisit ses coordonnées bancaires, c’est qu’il existe un problème. Celui-ci peut être technique ou lié à l’expérience utilisateur (il est possible que la personne, pour une raison à identifier, ne soit pas rassurée à ce moment précis).
La valeur / visite
C’est un chiffre qui indique la valeur en devise d’une seule visite sur votre site. Si vous disposez d’une boutique en ligne qui reçoit 100 visites quotidiennes et que votre taux de conversion est de 5% pour une dépense moyenne de 50€, cela signifie que votre CA journalier est de 250€. Donc, chaque visite vaut 2,50€. Cette donnée est particulièrement importante, et il convient de la comparer avec la notion suivante.
Le coût par conversion
Il représente le coût pour l’entreprise d’une conversion. Ce coût n’est pas toujours facile à calculer, mais il est extrêmement important. En effet, si ce coût par conversion est plus élevé que la valeur d’une visite, cela signifie que vous perdez de l’argent.
Le ROI
On trouve derrière ce terme anglais le retour sur investissement. Il s’agit tout simplement de la différence entre ce qui a été gagné et ce qui a été investi. Cette notion s’applique aussi bien au SEA qu’au SEO, ou encore au CRO.
Quels sont les outils disponibles pour récolter et analyser toutes ces données ?
Pour la web analytique et pour la veille technique, les outils Google sont des incontournables :
Le taux de conversion dans Google Analytics
GA simplifie le calcul des taux de conversion : il suffit de définir ce qu’est une conversion (l’outil appelle cela un « objectif’) pour qu’il le suive automatiquement. Il est également possible d’associer les objectifs à des valeurs monétaires. Une attribution fine de valeurs justes peut permettre un suivi quasi-comptable des performances.
Google Search Console pour les KPI SEO et la performance CTR
Les indicateurs clés de performance de Google Search Console sont plus particulièrement utiles au référencement naturel. Ils incluent toutefois des indicateurs utiles à l’analyse et l’optimisation du taux de transformation.
Analyse du sitemap
Les robots de Google parcourent le web pour indexer les pages des différents sites. Afin d’optimiser ce travail, il convient de proposer à ces robots un plan du site, qui permet d’établir une liste des différents URL et d’indiquer celles qui doivent être prioritaires. La Google Search Console a pour vocation de soumettre ce plan du site à Google afin d’en vérifier la validité. Vous pouvez ainsi facilement vérifier quelles pages ont été indexées par les robots et celles qui ne le sont pas : c’est une donnée cruciale, car les premières, à la différence des secondes, sont visibles dans les résultats.
Analyse des requêtes / mots-clés
La Google Search Console produit la liste de mots-clés qui vous font apparaître dans le Top 100 des résultats. Grâce à cela, vous pouvez identifier les requêtes les plus performantes pour votre site. Cette étape inclut : la position moyenne de chaque mot/clé, le nombre d’affichages et le nombre de clics. La moyenne des clics (CTR) est aussi affichée. Ces données sont particulièrement importantes pour améliorer le haut de l’entonnoir de conversion.
Analyse des performances SEO du site
La Google Search Console remonte un ensemble de données techniques importantes pour le SEO technique. Par exemple, elle identifie les URL qui aboutissent à une erreur (le fameux 404). Elle offre aussi une vue synthétique de la vitesse d’affichage et du niveau d’optimisation technique du site. Plus largement, elle fait remonter l’ensemble des erreurs techniques crawlées par le moteur. Enfin, et ce n’est pas la moins intéressante de ses fonctionnalités, l’outil émet des conseils et recommandations pour améliorer son référencement naturel.
Analyse des liens externes
Nous avons déjà évoqué l’importance du netlinking dans le référencement naturel. Avec la Google Search Console, tous les liens externes sont analysés : les sites d’origine, les pages de destination et les ancres associées. Grâce aux rapports produits, il est possible de mesurer la qualité de chaque backlink et de déterminer d’éventuels liens brisés.
La performance du site sur mobile
De nombreux détails peuvent nuire à la façon dont votre site s’affiche sur un téléphone portable. Ce peut être une police d’écriture pas adaptée à la taille des écrans de mobiles, la présence de plugins incompatibles avec ces derniers, des temps d’affichage trop importants… La part de recherche sur mobile est importante, il est donc crucial de proposer un format conforme aux utilisateurs de smartphones et tablettes.
Évaluer la sécurité
C’est un élément de plus en plus sensible, auquel les utilisateurs accordent une certaine attention. La sécurité de votre site est d’une importance capitale, d’autant plus s’il s’agit d’une boutique en ligne ou s’il permet de collecter des données sensibles. La Google Search Console est ainsi capable de déterminer les failles de sécurité, s’il en existe, et de proposer des solutions pour résoudre les problèmes rencontrés.
Google Search Console ou Google Analytics
Ces deux outils sont complémentaires. La Google Search Console se concentre sur la façon dont un utilisateur arrive sur un site web, en analysant la SERP, les requêtes et les clics. Google Analytics entre en piste au moment où l’utilisateur se trouve effectivement sur le site (peu importe la façon dont il y a accédé). Il fournit à ce titre de nombreuses données, qui sont expliquées plus loin dans cet article. Pour une analyse à la fois complète et pertinente, il est donc utile d’associer ces deux outils.
Les interfaces Google peuvent s’avérer complexes, c’est pourquoi Incremys inclut (entre autres) des rapports GA et GSC dans ses Reportings sur mesure, en ne prenant en compte que les indicateurs réellement utiles aux analystes et aux décisionnaires.
Incremys pour gagner du temps et en efficacité
Incremys vous permet également de suivre facilement et efficacement l’évolution de votre taux de conversion, et de cerner les points d’amélioration éventuels.
Un exemple concret d’analyse
Pour bien cerner les possibilités qui s’offrent à vous avec l’outil Incremys, voici un cas de figure bien précis, basé sur l’une de ses nombreuses fonctionnalités. Pour une position donnée sur la SERP, il existe un taux de clic espéré qui est associé. Ainsi, en analysant les performances de vos pages, vous pouvez facilement déterminer celles qui sont performantes (elles obtiennent un taux de clic égal ou supérieur à celui escompté) et celles qui, au contraire, obtiennent des résultats améliorables. Par exemple, un résultat placé en troisième position possède un taux de clic moyen de 2,43%. Si le rapport fournit par Incremys, indique que vous n’obtenez qu’un taux de 0,4%, c’est que des efforts doivent être faits sur les facteurs actionnables : réécrire les éléments visibles sur la SERP, à savoir les balises title et meta description. Il est également pour certaines requêtes, toujours en fonction de la SERP, d’apporter des optimisations aux images ou à d’autres éléments comme les rich snippets (l’apparition des avis par exemple)…
Dans l’exemple ci-dessus, qui correspond à la recherche « poêle à bois », il est aisé de constater que le site manoamano.fr a toutes les chances de performer au regard de sa position : présence de photos, d’avis utilisateurs, d’une gamme de prix (ce sont les « rich snippets »)… Au contraire, le site topchaleur.com souffre de la comparaison, avec l’absence des éléments précédemment énoncés, et une description trop longue, qui se trouve tronquée.
L’optimisation du taux de conversion ou CRO
Le CRO, ou Conversion Rate Opimization, ou plus prosaïquement optimisation du taux de conversion est une discipline à part entière qui s’exerce comme le SEO avec des protocoles, des analyses, des outils, du tracking… Ce sont essentiellement les entreprises de grande dimension qui font appel à des spécialistes du CRO. À titre d’exemple, le géant Amazon, lors de sa création en 1995, était déjà en situation ultra dominante sur son marché. Si la firme reste la référence absolue en la matière, c’est parce qu’optimiser le taux de conversion a toujours été chez elle une constante. Il a été récemment démontré que le taux de conversion des clients Amazon Prime se situait entre 10 et 15% : une performance réelle dans un marché toujours plus concurrentiel.
Plusieurs techniques employées en CRO
Toutes les techniques employées en CRO visent un unique but : optimiser l’expérience utilisateur. L’expérience utilisateur (UX) et le taux de conversion sont deux notions étroitement liées, pour des raisons qu’il n’est pas nécessaire de développer : si, pour une raison ou pour une autre, un internaute n’est pas satisfait du temps qu’il passe sur votre site, il y a très peu de chance qu’il achète un produit ou s’inscrive à une newsletter. Pour améliorer l’expérience sur un site, 3 axes peuvent être exploités : technique, ergonomie et contenu.
Technique
Le temps de chargement
Il a été démontré que le chargement rapide d’une page incite le visiteur à y rester. Par opposition, un temps de chargement supérieur à trois secondes conduit fréquemment à la fermeture de la page. Au-delà de l’expérience utilisateur, ce critère est absolument primordial pour Google, qui n’hésite pas à sanctionner les pages lentes.
Technique
La sécurité
Il est incontournable de rassurer les internautes lorsqu’il s’agit de fournir son identité et des informations bancaires. Le protocole HTTPS, que l’on retrouve dans la barre d’adresse, est un gage de sécurité certain : aujourd’hui, la majorité des internautes le connaissent et refusent absolument d’effectuer un achat s’il n’est pas présent. À noter que cet aspect ne se limite pas à la technique. Un design douteux, des fautes d’orthographe, peuvent également affecter le degré de confiance des utilisateurs dans un service.
Ergonomie
Le design et l’ergonomie du site
L’aspect visuel d’un site internet, et notamment de sa home page, reflète l’image de l’entreprise, à l’instar d’une vitrine. Un design particulièrement clair et soigné atteste de votre professionnalisme et donne confiance au visiteur, sans compter qu’il améliore le confort de lecture. L’ergonomie est également capitale : l’internaute doit pouvoir passer facilement d’une page à l’autre (le maillage interne joue un rôle important à cet égard). Par exemple, dans un tunnel de vente, un maximum de trois clics doit séparer la page d’entrée de l’achat.
ergonomie
La compatibilité mobile
Déjà évoquée plus haut quant à son importance vis-à-vis du SEO, la façon dont votre page s’affiche sur un téléphone entre également en jeu dans l’UX. En 2018, plus d’une vente en ligne sur trois avait été réalisée depuis un smartphone. Le « m-commerce » est ainsi devenu une notion à part, pour un business dont l’influence ne cesse de grandir au fil des ans.
Contenu
La qualité du contenu
Les contenus sont ce qui détermine prioritairement l’intérêt que peut susciter un site web. Un contenu qualitatif l’est dans son intégralité, ce qui signifie qu’il faut également tenir compte des illustrations et vidéos. En complément, un maillage interne intelligent favorise la circulation des internautes. Judicieusement intégré, il améliore la rétention utilisateur : le taux de rebond baisse. Le contenu construit autour de mots-clés stratégiquement choisis, pour leurs volumes et intentions de recherche, permet d’obtenir des positions dans les SERP. Ce type de contenu se définit généralement comme « contenu SEO ». Il s’adresse tout aussi bien aux utilisateurs qu’aux moteurs de recherche. Enfin, il existe un autre type de contenu, qui lui n’a pas vocation à ranker, mais à convertir : le copywriting. Cette technique de rédaction purement marketing, a pour but de maximiser la transformation de vos pages vendeuses.
L’A/B Testing, une démarche pertinente
Cette notion est absolument fondamentale dans une démarche d’optimisation du taux de conversion. Elle consiste à tester plusieurs versions d’une page web et à analyser le comportement du visiteur en fonction, pour déterminer par la donnée laquelle est la plus performante. Grâce à ces tests, on peut ainsi mesurer l’impact et la pertinence des changements apportés.
On distingue plusieurs versions de tests A/B :
- L’A/B ou l’A/Bn test classique : Si l’A/B test compare deux versions d’une page, l’A/Bn met en concurrence un nombre supérieur de pages.
- Le Split Test : ici, on dirige plusieurs groupes d’utilisateurs vers des landing pages différentes, et c’est tout le parcours qui est modifié. Ce type de test est pertinent dans le cas de l’ajout de nouvelles pages ou dans une refonte totale du site. On peut ainsi mesurer l’impact de ces évolutions avant la mise en page effective.
- Le Test MVT (Multivariate Testing) : il est ici question de tester plusieurs variables en même temps. C’est donc la meilleure association (contenu – couleurs – CTA) qui est ici analysée.
Dans quelle branche allouer du budget, CRO, SEO ?
Les décisionnaires doivent s’appuyer sur une approche data driven. C’est en ce sens qu’est conçu l’outil Incremys. Voici un exemple d’analyse :
- Trafic organique : 30000 visiteurs par mois.
- Valeur visite : 0.3€
- Part de marché SEO (data Incremys) : 3%
- Part de marché SEO cible (data Incremys qui correspond au potentiel d’accroissement SEO) : 5%
- Prix de la campagne SEO : 15K€
- Taux de conversion : 3,5%
- Objectif d’optimisation du taux de conversion : 5%
- Prix du CRO : 15k€
- CA mensuel du site avant optimisation : trafic organique x valeur visite : 9k€
- CA mensuel du site après optimisation SEO : +60% : 15k€
- CA mensuel après optimisation du CRO : 42.85% : 12.85K€
Cette formule d’analyse donne une vision macro et permet de déterminer le ROI. Il est bien sûr possible de pousser l’analyse en y incluant des données additionnelles pertinentes pour votre entreprise. Généralement, il s’agit de prendre en compte le panier moyen, la marge moyenne, etc… Ces approches granulaires sont toutefois à mener en complément d’une image globale de votre site et de son potentiel de développement.
Conclusion
SEO et CRO font bon ménage. Ces deux disciplines sont tournées vers l’optimisation et tout SEO consciencieux intègre ces notions dans sa stratégie. Cela passe par des recommandations d’optimisation sur les CTA, le design, la navigation. Idéalement, et si vous vous êtes adressé à la bonne personne, le spécialiste SEO doit être à même de vous fournir des recommandations de CRO et/ou vous orienter sur les spécialistes dont vous avez spécifiquement besoin (designer, codeur…). Dans les faits, il est rare qu’un site entreprenne des actions de CRO sans avoir dans un premier temps appuyé sur le levier SEO. Le SEO permet en effet d’obtenir des résultats au-delà du chiffre d’affaires, à savoir de la notoriété. Le taux de conversion SEO est plus favorable qu’en SEA, et surtout beaucoup plus pérenne. C’est aussi un argument en faveur d’une stratégie globale axée sur le SEO et intégrant le CRO.
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